Page 312 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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LES ENVOUTEMENTS. 303
magnétiseurs de nos jours ne diraient pas mieux.
il veut les
Cependant qu'on emploie signes magi-
ques, et surtout les talismans, pour laguérison des
maladies. Nous aurons lieude revenir; dans notre
dix-huitième chapitre, sur les talismans de Para-
celse, en touchant, d'après Gaffarel, la grande
question de l'iconographie et de la numismatique
occultes.
On guérit aussi l'envoûtement par la substitu-
tion, lorsqu'elle est possible, et parla rupture ou le
détournement du courant astral. Les traditions des
campagnes sur tout ceci sont admirables et vien-
nent certainement de loin ce sont des restes de
l'enseignement des druides, qui avaient été initiés
aux mystères de l'Egypte et de l'Inde par des hié-
rophantes voyageurs. On sait donc, en magie vul-
gaire, qu'un envoûtement, c'est-à-dire une volonté
déterminée et confirmée de mal faire, obtient tou-
jours son effet, et qu'elle ne peutse rétracter sans
péril de mort. Le sorcier qui délivre quelqu'un
d'un charme doit avoir un autre objet de sa mal-
veillance, ou il est certain que lui-même il sera
frappé et périra victime de ses propres maléËces.
Le mouvement astral étant circulaire, toute émis-
sion azotique ou magnétique qui ne rencontre pas