Page 366 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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356 DOGME DE LA HAUTE MAGIE.
des couleurs dans la lumière solaire, et peuvent
être calculées et expliquées avec une grande
exactitude. H est seulement indispensable de con-
naître le degré de vie intellectuelle du rêveur, et.
on le révélera à lui-même tout; entier par ses
propres songes jusqu'à le jeter dans un profond
otonnement.
Le somnambulisme, les pressentiments et la
seconde vue ne sont qu'une disposition, soit acci-
dentelle, soit habituelle, à rêver dans un sommeil
volontaire ou tout éveillé, c'est-à-dire à percevoir
les reflets analogiques de la lumière astrale. Nous
expliquerons tout ceci jusqu'à l'évidence dans notre
Rituel, lorsque nous donnerons le moyen tant
cherché de produire et de diriger régulièrement
les phénomènes magnétiques. Quant aux instru-
ments divinatoires, ils sont simplement un moyen
de communication entre le devin et le consultant,
et ne servent souvent qu'à fixer les deux volontés
sur un même signe; les figures vagues, compli-
quées, mobiles, aident à rassembler les reflets du
fluide astral, et c'est ainsi qu'on voit dans le marc
de café, dans les nuages, dans le blanc d'œuf, etc.,
des formes fatidiques, et existant seulement dans
le <rat!~uc! c'est-à-dire dans l'imagination des