Page 362 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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352        DOGME DE LA HAUTE MAGIE.
                     ner(divinari),  c'est exercer la divinité. Le mot divi-
                     nus,  en  latin, signifie plus  et autre chose  que  le
                     mot divus, dont le sensest  l'équivalent  de l'homme-
                     dieu.  Devin, en français,  contient les  quatre  let-
                     tres du mot  DtEu, plus  la lettre N,  qui correspond,
                     par  sa  forme,  à  l'aleph  hébreu  N  et  qui exprime
                     cabalistiquement  et  hiéroglyphiquement  le  grand
                     Arcane,  dont le  symbole,  dans le  Tarot,  est la  figure
                     du bateleur.
                       Celui  qui comprendra parfaitement  la valeur
                     numérale absolue d'K  multiplié par f<,  avec la
                     force  grammaticale  de l'N nnaledans les mots  qui
                     expriment science, art ou  puissance, puis qui  addi-
                     tionnera les  cinq  lettres du  motDEviN,  de manière
                     à faire rentrer  cinq  dans  quatre, quatre  dans
                     trois, trois en deux et deux en  un, celui-là,  en
                     traduisant le nombre  qu'il  trouvera en lettres

                     hébraïques primitives,  écrira le nom occulte du
                     grand Arcane,  et  possédera  un mot dont ie saint
                     tétragramme  lui-même n'est  que l'équivalent  et
                     comme  l'image.
                       Être  devin,  suivant la force du  mot,  c'est donc
                     être  divin,  et  quelque  chose de  plus mystérieux
                     encore.
                       Les deux  signes  de la divinité  humaine~  ou de
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