Page 146 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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1S2            MAGIEPRATIQUE
        mais  par  un fait  supérieur qui  les  engendre.  En
        s'élevant ainsi d'un fait  supérieur  à un fait  supé-
        rieur  encore,  on doit arriver  pour chaque genre
        d'objets  à un fait  unique qui  est la cause univer-
        selle. Ainsi se condensent ces différentes science?
        en autant de définitions d'où  peuvent  se déduire
        toutes les vérités dont? elles se  composent.  Puis
        vient le moment où nous osons  davantage  fcon-
        sidérant  que  ces définitions-sont  plusieurs  et
        qu'elles  sont des faits comme les  autres,  nous
        y apercevons  et nous  en  dégageons  par  la
        même méthode   que  chez les autres le fait  pri-
        mitif d'où elles se déduisent et  qui  les  engendre.
        Nous découvrons l'unité de l'Univers  et nous
        comprenons  ce  qui  la  produit.  Elle ne vient  pas
        d'une chose extérieure au monde ni d'une chose
        mystérieuse  cachée dans le monde .*elle vient
        d'un fait  général  semblable aux  autres,  loi  géné-
        ratrice d'où les autres se déduisent..,  l'objet  final
        de la science est cette loi  suprêms  et celui  qui
        d'un élan  pourrait  se  transporter  dans son  sein,
        y verrait,  comme d'une  source,  se dérouler  par
        des canaux distincts et ramifiés le torrent éternel
        des événements et la mer infinie des dioses.
        G'està ce  moment'qu'on  sent naître en soi la
        nature. »
          Telle est la  Théosophie,  telle est la science
        occulte.
          Pour nous autres occidentaux, ces deux termes
        n'ont  pas  un caractère excellent.
          Ce mot de  Théosophie, avecsaTacine,  Théos^
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