Page 143 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
P. 143

-
                    MAGIEPRATIQUE             129
        L'esprit  dans l'homme est la seule partie per-
      manente de son être  ;  aucun acte ne  peut  se  pro-
      duire sans  que  le Grand Tout en ait la  perception.
      Principe explicatif  de la solidarité réelle. Paire le
      mal,  c'est heurter une des lois de la nature %. ce
      heurt a son  contre-coup  sur tout et sûr tous. De
      là la raison du bien, l'altruisme  étant la -seule-
      formeraisonnée de  l'égoisme. Qui fait du bien aux
      autres,  améliore le monde et se fait du bien à lui-
      même.
        Une substance éthérée est  répandue  dans tout
      l'univers ; réservoir de tous les événements  passés
      et  présents,  elle  garde  la trace de-tous les effets
      produits par  les causes  spirituelles,  de tous les
      actes et de toutes les  pensées provenant  de la
      matière ou—de  l'esprit,  on  l'appelle  Lumière*
      astrale ou Akaça.  -
        Les hommes  peuvent, par  un entraînement  sys-
      tématique, acquérir  une vue de  l'Akaça  : leurs fa-
      cultés intérieures,  douées de  vue,  saisissent alors
      la loi des choses et la raison des faits. Ils  peuvent
      acquérir  la  compréhension  des Lois de la Nature
      et  par  cette notion  accomplir  des actes interdits à
      l'ignorance  et  que  le  vulgaire^ qualifie  de
      miracles.                -        <_
        Comme  moyens  de s'élever à ces hauteurs, la
      Théosophie  réclame ï
        « L'anéantissement  de tout  ôgtfisme»  Un de ses
      axiomes absolus est hurenonciation  au Moi, qui-
      est utijait,  pour  monter au  principe qui  est noir--
      seulementl'humanitès  mais la totalité des Etres. »
   138   139   140   141   142   143   144   145   146   147   148