Page 153 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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groupes de faits, le magicien sur une synthèse de
lois, le mage agit de par le principe de ces lois
el de ces faits.
S'élever au monde astral, c'est diminuer le
nombre de lois en concevant une synthèse
plus large qui embrasse phis de faits : Notre
siècle a le pressentiment de la loi unique qui
préside aux phénomènes de chaleur, de lumière
et d'électricité, une aune disparaissent les divi-
sions factices qui séparaient l'organique de
l'inorganique, pourquoi se refuser à l'effort
fécond dont le résultat sera l'abaissement des
barrières qui séparent le naturel du surnaturel ?
Ce qu'on appelle miracle n'est qu'une ouyerture
sur l'astral, en vérité une conquête.
Tas d'enfants qui ont peur des mots !
La magie n'est que l'effort vers la science,
sans arrêt forcé à la borne du préjugé.
Que le mot soit pris dans son acception vraie
et tout s'éclaire, les horizons s'élargissent; la
magie, comme le dit si bien M, Guymiot, un de
nos occultistes les plus érudits, consiste à savoir
ce que le commun des hommes ne sait pas. Au
fond, on est toujours le magicien de quelqu'un.
Le dernier représentant de l'espèce humaine est
un magicien pour les animaux.
Magicien, Norman Locker prouvant par ses
études spectroscopiques que dans les étoiles les
plus chaudes on ne trouve dasujrhydrogène pur,
tandis que dans celles moins chaudes, les mé-
taux, puis les métalloïdes apparaissent et que sur