Page 154 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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140           MAGIEPRATIQUE
         la terre  enfin, hydrogène,  métaux el métalloïdes
         ne se trouvent  jamais  à l'état  parfaitement  pur,
         mais en combinaisons  plus  ou moins  complexes,
         ce  qui justifie  l'hypothèse  des  alchimistes,
         l'absolu, la réduction  possible  de la matière en
        ^son  principe  un et  primordial.
           Magiciens, lluggins/  Lecoq  de^Boîsbaudran,
         prouvant, par  les  spectres phosphorescents,  que
         notre atomen' est  qu'un système chimique  com-
         plexe  dont les éléments  peuvent  être dissociés.
           Car il  y  aurait une étude des  plus  intéressantes
         à faire sur ce fait  que, plus  on dissocie les subs-
         tances el  plus  le nombre des lois  diminue, mieux
                           ~
         apparaît  le  principe.
           Les lois ne sont  que  des  règles  de combinai-
         sons. L'absence de  combinaisons,  en raison de
         l'impossibilité  de la  réaction,  est  l'expression
         réelle de l'absolu.
           Magicien encore,  ce William Grookes  qui,  tout
         lêcemment,  parjune  admirable  prescience  de
         l'astral, imaginait  le  prolyle, l'essence  des élé-
         ments,  le facteur  premier  de leur  genèse  dont
         ils ne sont  que  des différenciations,
           Magicien, M, Yarenne,  quand  il affirmait,  —
         avec une audace à la fois intuitive  etraisonnôe,  —
         que  la  pression  de  l'hydrogène  à deux cent mille
         atmosphères produirait  un  lingot{  d'or  pur.
           Et comme  l'exprimait  si bien  Jacques Papus
         en  une^prêface  d'un de nos modestes  volumesj(l)  :

          (!) À, Bruier,Conte mirai. Gliacoinac,éditeur.
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