Page 187 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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MAGIE PRATIQUE i?3
les mondes sont des points et les étincelles sont
des millionniômes de millionniômes de points,
Combien, cherchant un point d'appui, n'en
trouveront point el s'éteindront ! Combien, dans
le nombre des mondes, tomberont sur celui-ci
plutôt que sur celui-là? Combien enfin, la terre
étant une en ce million de mondes, tomberont
sur la terre ?
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Gombien, enfin, tombant sur la terre, s'adap-
teront au système terrestre ?
Des pollens vaguant à travers l'espace, en
notre enceinte étroite et dont nous touchons les
limites, combienremplissent leur rôle générateur?
Un nombre infiniment petit s'agrège au stade
minéral, moins encore au monde végétal.]
Les semences sont une prodigalité incons-
ciente et^fatale de la natureLLa mort, la désinté-
gration Tétablissent l'équilibre.
A chaque degré de l'évolution, le nombre des
éléments vainqueurs des fatalités est de plus en
plus restreint, et continuant ainsi la série analo-
gique, nous arrivons à cette quasi-certitude que,
dans le monde spirituel, les étincelles atmiques
ayant évolué complètement, sont en nombre si
restreint qu'il ne leur reste qu'un effort insigni-
fiant à faire pour se confondre en l'unité.
Le pollen tombe sur la pierre, dans l'eau. Des
milliards de germes restent stériles/-De ceux
môme qui-ont une germination, en raison du
terrain qu'ils ont rencontré, d'énormes quantités
avortent. D'autres commencent leur évolution,
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