Page 188 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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mais languissent et meurent, Combien peu l'achè-
vent en la triomphante efflorescence de leur vita-
lité !
Mais de toutes ces substances perdues s'est
formé l'humus, condensé, préparé pour la germi-
nation de l'animal. ,
Les étincelles survivantes à l'animalité sont
les substrata de l'humanité.
Celles qui se sont arrêtées on chemin s'adap-
tent à leur milieu et constituent les éléments des
choses. La lueur qui était en elles reste à ja-
mais obscure. Elle ne ne s'éteindra tout à fait
que le jour où la desintégration viendra, rejetant
la matière dans le prolyle universel, dans la lu-
mière astrale et dansTessenre cosmique^. -
Le monde est une vaste nébuleuse dont quel-
ques projections forment des astres — astre ma-
tière,astre force, astre esprit <— et dont les autres
se perdent dans l'infini tourbillonnement des
atomes. ~
L'avenir est à la désintégration qui, en dehors
de la dissolution accidentelle, va du minerai au
végétal, du végétal à l'animal, de l'animal à
de l'homme au du
;l'homme, corps astral, corps
astral au corps spirituel,-jusqu'à dilution com-
plète et finale en l'atome spirituel, sans forme,
sans propriétés, sans couleur, sans bruit, à peine
une expiration de l'infini s'éleignant dans l'infini
~
silence. »
Revenons maintenant à la constitution de
l'homme.