Page 204 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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190 MAGIE PRATIQUE
Le cylindre suspendu se met à tourner et sa
rotation se fait de droite à gauche ou de gauche
à droite, suivant que le corps tenu à la main est
à sa droite ou à sa gauche. La nature de la subs-
tance des deux cylindres et leur masse sont sans
effet sur la production du mouvement. La vitesse
de la rotation est fonction de la longueur des cy-
lindres, de leur rapprochement et du diamètre du
premier Gylindre. La vitesse de la rotation varie
avec les expérimentateurs et pour une même per-
sonne, selon les jours et les heures. Si deux per-
sonnes se placent vis-à-vis l'une de l'autre, de
chaque côté du pendule et qu'elles tiennent le
cylindre fixe avec les mains opposées, on observe
toujours de fortes perturbations dans le mouve-
ment et quelquefois son annihilation complète.
VM.Thore voit dans'ces phénomènes la manifes-
tation d'une force non encore étudiée et inhé-
rente à l'organisme humain, sinon à la matière
vivante en général.
Or, en 1862, un homme de lettres, doublé d'un
chercheur, M. Lemoine-Moreau, un des auteurs
du drame si connu, le Courrier de Lyon, attirait
l'attention de l'Académie sur des faits identiques
et qu'il a décrits dans une petite brochure à peu
près introuvable : Découvertes d'un-âne sa-
vant (1).
En voici un extrait :
« Pour se procurer une boussole de fluide vi-
(1)Dentu,Éditeur,1862,