Page 205 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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MAGIE PRATIQUE           191
         tal,  obéissant à  l'aimant,  au  galvanisme  et à notre
         propre  électricité,  il suffit de se  couper  une
         petite  mèche de cheveux de  cinq  ou six centi-
         mètres de  longueur  et de la  grosseur  d'une forte
         épingle,  de l'entourer d'un fil  quelconque pour  la
         maintenir en forme  d'aiguille,  et enfin de la sus-
         pendre par  son centre à un fil de coton  qui  lui
         permette  do tourner librement dans tous les sens.
         AprèSj  si on l'a laissée  s'orienter,  on lui  présente
         les  doigts  d'une  main,  ils  repousseront le.pôle qui
         sera attiré  par  les  doigts  de l'autre.
           » Pour être dans de bonnes conditions,  il faut
         avoir la face tournée vers l'Est et  opérer  autant
         que possible  sur un meuble en bois sur  lequel
         on aura  placèjune  feuille de  papier  buvard. Les
         heures ne sont  pas  non  plus  indifférentes.  Ainsi,
         midi et minuit surtout  sont des-heures  moins
         favorables  que  le lever et le coucher du soleil* »
           Inutile de dire  qu'à  ces  communications,  dont
         nous ne citons  qu'une parcelle,  l'Académie ré-
         pondit par  le  plus parfait mépris.
           Revenons au  corps  astral.
           L'homme  peut, par  une forte concentration de
         volonté, projeter  hors" de lui une  partie  de son
         corps astral,  en une sorte de  prolongement  de son
         propre corps.  C'est ainsi  que  le fluide astral sor-
         tira des  doigts,  sous l'action d'un effet  raisonné,
         pour produire  tel ou tel effet raisonné et  qui pa-
         raîtra surnaturel»
           Aller  plus  loin est difficile et  dangereux.
           Ainsi,  comme nous le  verrons,  l'hdmme  peut
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