Page 247 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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MAGIEPRATIQUE             2^3
      la oonservation-de  la  vie,  s'il s'est  appliqué  à
      suivre,  en les  périodes  distinctes  de son exis-
      tence,  une  hygiène appropriée  à sa situation so-
      ciale et à son âge,  il arrive au terme en de
                                              par-
      faites conditions  physiques,  Il meurt,  sinon de
      vieillesse,  au moins  par  la  fatigue  normale des
      organes.  La vie a  accompli  en lui son oeuvre
      parachevée,  La durée de sa vie a  dépendu déjà
      du Karma  physique qu'il apporte  en  naissant,
      c'est-à-dire de la nonne ou de la mauvaise  qua-
      Tlô des éléments  qui  ont servi à la formation de
      son  corps,  du  plus  ou moins d'excellence  du
      moule  générateur auquel  s'est  agrégée  l'étincelle
      vitale. S'il les a améliorés  ou,  si tout au  moins,  il
      n'a  pas aggravé  son  état,  il meurt dans les meiU
      leures conditions  possibles.  Le  Corps  astral naî-
      tra à son tour en  équilibre, dégagé  des éléments
      premiers qui  se sont  épurés par  l'évolution même.
        Si l'homme a été  bon, honnête,  dans la sincérité
      du  mot,  s'il a  développé  sa  conscience,  ses élé-
      ments  psychiques,  sa  partie spirituelle emportera
      avec elle la  majeure partie  de  Manas»  n'en lais-
      sant dans le  corps  astral  qu'une  parcelle  sans
      importance.
        L'état de mort  terrestre,  aidant en  proportion
      que  nous  pourrions appeler géométrique  au dé-
      veloppement  de la  partie spirituelle,  le  Corps
       astral, allégé  et de la  partie purement  matérielle
       et de Kama  Rupa  et de Manas inférieur évoluera
       librement dans- le Monde astral en  s'éloignant  de
       son ancienne  patrie  terrestre.
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