Page 243 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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Mais l'état de Dèvakhan n'est qu'un état de rer
lativité qui dépend de la somme des forcés spiri-
tuelles que Tindividualité a déjà acquises dans le
courant de son évolution,
Tous les principes premiers sont identiques en
essence, mais c'est en Nirvana seul que jcolte
identité, adéquate au Grand Tout, se retrouve, __
EnDévaklïan, l'état dépend du Karma, comme
aussi en dépend le nombre de réincarnations qui-
devra être nécessaire pour que Tidentilé nirva-
nique soit recouvrée.
Donc, qu'on ne confonde pas celte théorie avec
celle des religions qui ont inventé un paradis
ou un enfer, récompensant ou punissant éter-
nellement une existence vertueuse ou crimi-
* -
nelle.
Si nous continuons à nous élever impitoyable-
ment contre la justification du point de départ,
la différenciation de l'absolu, par contre, en lais-
sant celte question irritante de côté, nous
reconnaissons la logique de lidée occulto-
bouddhique.
Sans savoir, d'ailleurs, sur quelles preuves
réelles l'occultisme base sa connaissance détaillée
de l'état dévakhanique, nous citerons celte page
empreinte d'une poésie de large allure :
« En Dèvakhan, l'amour, cette puissance créa-
trice, place l'image aimée en face de'Tamant qui
désire sa présence, et cette image est toujours
là. prête à répondre au moindre appel pour com-
bler les désirs de l'être aimant. Seulement, il ne