Page 240 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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ce qui combat, ce qui défaille, ce qui s'exalte
tous les jours au contact des matérialités de la
vie, Répétons-le, nous pressentons l'homme en
nous, mais nous savons que nous ne sommes pas
l'homme— Notre rêve, expression delà réalité
future, raison d'être du vrai socialisme, c'est de
nous soustraire et de soustraire nos semblables
aux pesanteurs écrasantes de la vie- matérielle,
qui seules nous induisent au mal, au vice et an
Grime, de nous libérer en un mot de la matière,
à quoi l'homme lend par les progrès des ma-
chines el de l'utilisation des forces électriques
et autres, pour nous rendre l'indépendance de
notre esprit, de l'effort intellectuel» On ne ré-
clame la limitation de la journée de travail que
pour donner à ceux qui sont le plus étroitement
attachés à la la glèbe, le loisir de délivrer leur
esprit des liens de la matière. t
« Du Kama Loha, dit M. Sinnett, les éléments
spirituels de Thomme, libérés par la mort, qui
est identique, en vérité, au mouvement par
lequel un homme trop lourdement chargé, jette
à terre le poids qui l'opprime, arrive à l'état
Dèvaîdianique.
Lé^Ddtfa/i/ian répond en partie à ce que les re-
ligions ordinaires appellent le Paradis. Cepen-
dant, entre les deux expressions, la différence
est essentielle,
Ce qui survit d'un mortel dans le /Mua/i/ian»
ce n'est pas seulement la monade individuelle,
cette monade qui traverse loule la chaîne des