Page 241 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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existences, à qui tout ce qui vit doit sa vie, Gette
monade qui survit à tous les changements, Jes=
quels se succèdent pendant la période d'évolu-
tion à travers les formes, si longue qu'elle com-
prend une éternité ; cette monade enfin qui seule
est éternelle, non ce qui survit en Dèvakhan,
c'est la propre self-conscience de lapersonne
désincarnée. ~ -- - — —
En somme, ce qui entre en Dèvakhan, c'est
notre Individualité elle-même, dans tout ce qui
constitue nos .aspirations les plus hautes, nos
affections les plus tendres, nos goûts les plus
élevés.
"
Bien différente, on le comprend,^de Ge que
lious appelons notre personnalité, dont la seule
raison d'être est dans la coexistence du corps
matériel et de ses besoins à l'aspiration spiri-
tuelle quelle trouble et arrête dans son essor.
^
L'individualité, c'est donG ce principe qui, de-
puis le commencement de l'évolution, plus ou
moins enveloppé, troublé, par des contingences
passagères, tend toujours à se dégager et y par-
vient d'autant plus promptement que notre
volonté, reflet duj\/a?ias, résiste plus énergiquo-
ment à l'obsession de la matière.
La science dcGuile affirme que ce dégagement
complet ne se peut opérer qu'à la suite d'un cor-
tain nombre d'incarnations et de réincarnations»
Le Dèvakhan, d'après ces théoriciens, n'est
qu'un état transitoire, do repos en quelque sorte,
d'où la monade individuelle repart, après un