Page 237 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.

MAGIE PRATIQUE 223
que l'homme, bien loin d'être le summum de la
perfection naturelle, n'est peut-être pas même
l'homme vrai.
En effet, si le titre d'homme doit désigner une
créature 'absolument différente du règne animal,
nous sentons que ce que nous sommes lie réalise
pas ce desideratum.
L'homme est beaucoup plus étroitement lié à
Tanimalitô qu'il n'appartient à la spiritualité,
La lutte pour la vie, la criminalité, ayant pour-
mobiles les passions physiques, les guerres, toutes
ces manifestations relèvent évidemment de Tani-
malilé.
Il faudrait avoir le courage d'avouer que la vraie
naissance de l'homme, c'est sa mort, c'est-à-dire
sou évasion de. l'animalité.
Il existe évidemment des degrés, mais les
hommes les plus excellents ne subissent-ils pas
les coercitions de Tanimalitô et l'effort des plus
vertueux ne consiste-t-il pas à tenter d'y
échapper ?
Noire race esl animalo-humaine.
L'humanité vraie ne commence qu'après nous.
Nous ne possédons pas encore, dit M, Sinnett»
Taine spirituelle. A peine la pressenlons^nous.
Dans l'animal, la substance une est concentrée^
dans le Kama Rupa* Dans l'homme elle com-
mence à s'agréger au Mnmss à l'ôme humaine *
Dans l'homme parfait, hors de l'humanité pré-
sente, elle, atteint Buddhi* l'Ame spirituelle et
enfin Atma, l'esprit» L'évolution est achevée pt