Page 236 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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l'homme, c'est Kama Rupa, le corps du désir, le
véhicule de la volonté qui forme le point de jonc-
tion entre les trois principes inférieurs et les
principes supérieurs de conscience j3t d'esprit.
- La nature de Kama Rupa est donc double,
selon que ïa tendance de l'homme est dirigée en
haut, vers l'esprit, oiuenbas, vers la matière.
-Lesanimaux owiKamaRupacomme l'homme,
mais sans lien avec Maïias. Chez eux, Kama
Rupa est l'échelon suprême de leur évolution*
Chez l'homme, ce n'est qu'un degré.
L'âme animale esf chez l'homme le siège des
désirs physiques, Selon que ces désirs sont plus,
ou moins.violents et brutaux ou que Thomme y
succombe ou les vaiïiG, l'évolution se dirige plus 1
ou moins promplement vers le slade^supèrieur,
celui de la partie spirituelle.
En* l'homme, tel qu'il existe aujourd'hui, la
partie spirituelle n'est encore qu'à l'état d'ôbau-
Ghe. Il est facile de se rendre compte qu'au point
de vue moral, comme au point de vue social ce
sont l^s besoins matériels qui dirigent l'huma-
nité, soit qu'ils se restreignent' aux nécessités
physiques de Texistence, c'est-à-dire au bien-
être moyen et légitime, soit au contraire qu'ils
dégénèrent en passions» — avarice, gourmandise,
luxure»
La conscience n'a eimore au chapitre humain
que voix consultative etil est fort rare qu'on lui
demande celte consultation, '
Il faut bien se convaincre de celle vérité, c'est