Page 245 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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MAGIE PRATIQUE           231
      nomme un   groupe  d'affinités bonnes ou mau-
      vaises  générées par  l'être humain  pondant  sa vie
      terrestre,  el dont le caractère  s'imprime pour  ainsi
      dire dans chaque  molécule du  .cinquième prin-
      cipe,  l'âme  humaine,  auquel  il reste inhérent
      pendant  toutes les  périodes  de  changement que
      ce dernier traverse,  depuis  le moment où il sort
      do la vie active  jusqu'à  ce  qu'il y  rentre.  »
        Et nous  trouvons,  dans un travail fort curieux
      sur le  Dèvakhan,  celle idée intéressante à toits*
      les points de vue :
        « Ceux  qui, n'ayant pas  cru à une continuité
      de vie consciente  après  la mort,  ont borné toutes
      leurs  aspirations  au monde  terrestre,  ne  peuvent
      pas  réaliser ce  qui  n'existe  pas pour eux, et leur
      repos dévakhanique,  quelle qu'en  soit la  durée,
      sera un sommeil sans rêves dont ils ne se réveil-
      leront  que pour  commencer une nouvelle incar-
      nation, »  •
        Revenons maintenant au slade immédiat  que  la
      monade humaine parcourt aussitôt après  la  mort,
      .c'est-à-dire  à Kama Loha,
        C'est là  que séjournent,  pour  un  temps plus
      ou moins  long, Linga Sharira,  le  corps astral,  et
      Kama Rupa»   le  corps  du désir.
        Mais ce n'est  pas  tout  ;  à cette  Goquille  aslrale
      restent attachés les  principes  inférieurs de  Manas,
      une fausse ressemblance  de la  Conscience, sorte
      d'instinct moral, incapable  de  générer  une  idée,
      de s'en assimiler de nouvelles et  d'accomplir  dans
      le sens  spirituel  aucun  progrès.
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