Page 276 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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       estiment  qu'en  faisant le bien, ils  accomplissent
       un acte méritoire. Le véritable      ne com- ,
                                   ocGujiste
       prendrait pas qu'il  lui fût  possible d'agir autrement
       que  dans le sens de l'altruisme» Tout acte  égoïste
       lui serait une souffrance.
         Ce n'est  qu'à  ces conditions,  si difficiles à rem-
       plir, que l'aspirant  aux  pouvoirs  occultes  peut
       espérer  entrevoir le but.
         Et c'est là aussi la  grandeur  et la beauté de la
       science  Occulte, que  le fait seul d'en saisir la
       véritable  portée  est  déjà  un  progrès  sur les condi-
       tions ordinaires de notre entendement.  -
         Certes, en ces derniers  temps, lorsqu'un rayon
       de cette lumière nouvelle  parvint jusqu'au  monde
       moderne», les  postulants  se  présentèrent  en foule »* -
       la curiosité  était le  principal  élément  de leur
       empressement.  Ils rêvaient tous de franchir le
       seuil de ce  temple,  entrevoyant  la  possibilité
       d'acquérir  des  pouvoirs  supérieurs  à ceux des
       autres  hommes»  désirant la  toute-puissance  qui
       mettrait  leurs semblables  à leur rnei'Gi» Leur
       seul  objectif, était,  en  réalité,  d'assouvir des am*
       bitions  qu'ils  sentaient inéalisables  par  les voies
       ordinaires ; en fait, ils ne  voyaient  dans la science
       Occulte  qu'un pouvoir magique»  dans le sens le
      plus  étroit du mot.
        D'autres  étaient de bonne  foi»  mais leurs fa-
      cultés étaient insuffisantes  pour qu'ils parvins-
      sent à modifier leur orientation intellectuelle.
        Les  premières épreuves  suffirent à  prouver  la
      toute'puissance  des inclinations  latentes,  surex*
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