Page 277 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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citées en quelque sorte par les obstacles. Ce ne
furent qu'édiecs déplorables. À peine quelques-
uns franchirent le premier degré de l'initiation.
Essayons d'expliquer, par un exemple, la diffé-
rence de plan qui existe entre la science Occulte
et la sdence ou plutôt le préjugé ordinaire : les
Adeptes, affirme-t-on, parviennent à s'affranchir
de la mort. G'est-à-dire, pour les profanes, qu'ils
sont mis en possession de quelque élixir de vie
qui leur procure l'immortalité.
Comparons ' cette banalité à la théorie de l'Oc-
cultisme : -
La mort est le brutal passage, instantané, du
plan matériel au plan astral : tout acte brusque
implique un effort, donc une souffrance.
L'adepte, par l'effort de sa volonté, par la pra-
tique sévère et ininterrompue des règles de l'Ini-
tiation, obtient ce résultat de répartir sur une
période très longue l'effort de la transformation
qui» ainsi, au lieu d'être brusque, devient gra-
duelle et non douloureuse» Il ne meurt pas, il va
vers le plan supérieur, comme gravissant une
pente douce» observant chacun de ses pas» étu-
diant chacun de ses mouvements, de ses actes»
tant au point de vue matériel qu'au point de vue
spirituel. Gar le changement de plan comprend
la double transformation physique et psychique»
Savoir vivre» c'est savoir mourir.
C'est par dislances infinitésimales que l'Adepte
s'approche au seuil de l'Au-delà, si bien qu'il le
franchit insensiblement» sans avoir, pour ainsi