Page 277 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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MAGIE PRATIQUE            263
         citées en  quelque  sorte  par  les obstacles. Ce ne
         furent  qu'édiecs déplorables. À  peine quelques-
         uns franchirent le  premier degré  de l'initiation.
           Essayons d'expliquer, par  un  exemple,  la diffé-
         rence de  plan qui  existe entre la science Occulte
         et la sdence ou  plutôt  le  préjugé ordinaire : les
        Adeptes, affirme-t-on, parviennent  à s'affranchir
        de la mort.  G'est-à-dire, pour  les  profanes, qu'ils
        sont mis en  possession  de  quelque  élixir de vie
        qui  leur  procure  l'immortalité.
          Comparons  ' cette banalité à la théorie de l'Oc-
        cultisme :  -
          La mort est le brutal  passage, instantané,  du
        plan  matériel au  plan  astral : tout acte  brusque
        implique  un effort, donc une souffrance.
          L'adepte, par  l'effort de sa  volonté, par  la  pra-
        tique  sévère et  ininterrompue  des  règles de l'Ini-
        tiation,  obtient ce résultat  de  répartir  sur une
        période  très  longue  l'effort de la transformation
        qui» ainsi,  au lieu d'être  brusque,  devient  gra-
        duelle et non douloureuse» Il ne meurt  pas,  il va
        vers le  plan supérieur,  comme  gravissant  une
        pente douce» observant  chacun de ses  pas»  étu-
        diant chacun de ses mouvements,  de ses  actes»
        tant au  point  de vue matériel  qu'au point  de vue
        spirituel.  Gar le  changement  de  plan comprend
        la double transformation  physique  et  psychique»
          Savoir vivre»  c'est savoir mourir.
          C'est  par  dislances infinitésimales  que l'Adepte
        s'approche  au seuil de  l'Au-delà,  si bien  qu'il  le
        franchit  insensiblement»  sans avoir, pour  ainsi
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