Page 278 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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      dire,  la notion du moment  précis  où le  passage  s'ac-
      complit.  Car &la seconde  qui  a  précédé  cet acte en
      avant,  il était  déjà semblable,  à une infinitésima-
      lité  près,  à ce  qu'il  devient la seconde suivante.
        Le lien  qui  unit le  corps  matériel au  corps  astral
      s'est si lentement affiné  que  sa  rupture  ne mérite
      même  plus  ce  nom, puisque mathématiquement
                                             —
      il  n'y  a  qu'extension  indéfinie delïe lien.
        Ce  que l'adepte  doit vaincre,  G'est ce  que  les
      occultistes  appellentledragonduSeuil,  expression
      dont il est  possible  de se rendre  compte  en son-
      geant  aux  aptitudes  héréditaires  qui déterminent
     '  k date  moyenne  de la  mort, qu'il s'agisse  d'indi-
      vidus,  de  familles»  de  peuples  ou de l'Humanité
      tout entière.
        Supposons  qu'en  un  peuple,  il existe cette
      règle de  moyenne» qui  fixe la durée de la vie à
      trente ans; d'autre  part,  dansceitaines  familles de
      ce  peuple»  la durée  moyenne  de la vie est de cin-
      quante  ans. Enfin, dans l'humanité  tout  entière,
      le maximum de la vie est de cent ans.
        L'adepte  devra vaincre trois fois le  dragon  du
       Seuil» à trente  ans»  comme membre du  peuple
      dont il fait  partie,  à  cinquante ans,  comme membre
       de  sa, famille,  à cent ans comme homme.
        Il ne  s'agit pas  ici de  moyens uniquement  thé-
       rapeutiques,  mais de l'observation  continuelle,
      impeccable  de  soi-même,  de l'Utilisation  pondérée»
      raisonnée de ses forces» A chacune  de ces  pé-
      riodes» l'adepte  doit  agir  comme le cocher  qui
       sait  que  sur sa  route»  semée de  fondrières»  il en
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