Page 90 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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la partie opposée de la chambre, seul j'étais à
portée de la table,,. On faisait le pins grand si-
lence et nous entendîmes immédiatement le
crayon grincer sur l'ardoise, puis frapper trois
coups pour nous avertir que c'était terminé. Je
lus alors sur l'ardoise celte phrase d'une écriture
très régulière et ne ressemblant pas à celle du
médium, — La lumière m'accable, » -
On sait que les phénomènes ne se produisent le
plus souvent que dans l'obscurité : nous trai-
terons ailleurs de cette question, jnais cette fois,
le fait s'était produit en pleine lumière, ce qui
centuple d'ailleurs le môrile de l'expérience.
On Tecommença dans l'obscurité, le grince-
ment du crayon recommença et cette fois on lut
cette phrase : — Que les étoiles vous environnent
comnie un symbole d'amour.
Les écritures obtenues par M. Mac Nab sont
presque toujours en français, une fois enitalien,
une autre fois en grec sans les accents. Le mé-
dium ne sait pas lire le grec
Parfois les pâpieFs voltigent à travers la
chambre, se posent sur les meubles, un entend
le crayon grincer. Ou bien si on allume, le crayon
disparaît, et quand on éteint on l'entend tomber
sur le papier etjnùncer de nouveau. -
Ou bien l'écriture est tracée à l'encre, même
^avec des encres qui ne se trouvent pas dans la
maison de l'expérimentateur.
Les écritures sont différentes les unesdes aulres. ~
mais rappelent souyent l'écrilure du médium.