Page 73 - Lux in Nocte 14

- Oui, c’est possible, mais les propos que tes profondeurs ont façonné
et laissé sortir, formalisés dans un système logique et cohérant m’ont
comblé, m’ont apporté la sérénité d’une quasi-certitude céleste,
objective et immuable.
- Oh ! Je « m’impressionne ». Alors, qu’ai-je découvert sans moi ?

- Le descriptif, fantaisiste mais acceptable, du grand scénario de la
création greffé sur le Big bang.
- J’écoute.
- Alors ! Les préliminaires impliquent des mondes parallèles qui
échappent à notre perception, sauf celui fait de matière baryonique dont
l’existence est conditionnée par l’espace. Les deux constituants dans
lesquels nous nous reconnaissons et que nous pouvons analyser grâce
à notre sensibilité organisée autour de nos sens qui fournissent
uniquement des informations spatiales : distances, couleurs, odeurs,

bruits, températures, pressions…
- Et le temps ?
- Une trouvaille sans aucune expression matérielle (ni particule, ni
onde, ni un organe pour le saisir) qui permet d’ordonner les
modifications de l’espace selon notre intuition et compréhension
gérées par la dualité : vrai ou faux, début ou/et fin… D’ailleurs,
quelques pas dans les entrailles microscopiques de la matière faits par

la physique quantique nous rendent perplexes car impossible
d’imaginer selon la dualité temps/espace la simultanéité des
contraires : mort et vivant au lieu de mort ou vivant, la même particule
ici et ailleurs au même moment, changement des propriétés d’un
élément matériel puisque l’on regarde….
- Donc, un début de preuve d’un autre monde ou d’un monde
autrement, est fourni par la physique quantique.
- Pas uniquement.
- Quoi d’autre ?

- Les réalités et les applications de cette partie de la physique ont été
découvertes essentiellement à travers les mathématiques, donc une
recherche spirituelle.
- Ce qui veut dire, que l’esprit est une voie ou/et un constituant d’un
autre monde.
- Oui, c’est fort probable.
- Et pourquoi ne peut-on pas y accéder et comprendre ce monde ?

- Parce que notre système analytique de représentation et d’adaptation
à la réalité réuni l’ensemble des informations dans une matrice
cognitive limitée aux canaux habituels : vision, audition, pression,
température, odorat.

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