Page 17 - Nathalie Nkum

Résultats du questionnaire soumis au service des Ressources Humaines de 30 entreprises de la
ville, à savoir ABB , AES SONEL, ALUCAM, AIR FRANCE, BEAC, BICEC, CAMRAIL,
CAMEROUNAISE DES EAUX, CITY BANK, CBC BANK, SCB CAMEROUN, ELF, LES
BRASSERIES DU CAMEROUN, GUINESS CAMEROON , CCC, CNIC , MTN , ORANGE, SGS,
MAERSK, SDV, NESTLE, ACTIVA SSURANCE, CHANAS ASSURANCE, SGBC, CAMLAIT,
HEVECAM, PAD , FNE, AGF ASSURANCE.

1) Durant les 5 jours ouvrables de la semaine, 24 entreprises reçoivent en moyenne 15
demandes d’emplois manuscrites par jour, selon la notoriété de la structure ; 6entreprises
reçoivent en moyenne 10 demandes par courrier électronique. Les demandes viennent de tout
le pays et même des diplômés camerounais des universités étrangères (européennes, nord
américaines, nord et sud africaines…)

2) Les demandes par courrier électronique, durant le week-end, avoisinent 6 par jour, soient
12pour tout le week-end et 6 entreprises les reçoivent.

3) Certaines entreprises (24 dans le cas de figure) acceptent uniquement des demandes
manuscrites et d’autres avouent à demi-mot, ne pas recruter les étudiants de l’Université de
Douala, car pas convaincues de la qualité de leur formation. Cependant, deux grandes Ecoles,
l’ESSEC et l’INSET ont bonne réputation.

4) Deux entreprises, ont reçu pendant des campagnes de recrutement sur 2 à 3 semaines, plus de
2000 demandes d’emplois. Une a d’ailleurs dit avoir frôlé l’émeute.

5) Plusieurs entreprises disent avoir gelé les recrutements depuis de nombreuses années pour
cause de ralentissement de l’activité, donc elles attendent les départs en retraite, soit pour
repartir la charge des partants aux restants, soit pour recruter de nouveaux éléments.

6) Certaines entreprises se plaignent d’être en sureffectif, disent qu’elles ont de la peine à couvrir
le salaire du personnel existant, et désirent officieusement faire des licenciements, mais se
trouvent dans l’incapacité de faire face aux indemnités de licenciements.

7) D’autres disent avoir recruté au moment de leur établissement dans la ville, et qu’actuellement
elles font personnel comble, avec une moyenne d’âge de 35 ans ; donc elles ne peuvent
recruter qu’en cas de décès, départs volontaires, licenciements ou dans une vingtaine
d’années.

8) Des entreprises qui ont besoin de manœuvres disent recruter régulièrement des temporaires.

9) Une seule entreprise a avoué faire des créations de postes, à la fréquence, d’un poste, sur 2 à 3
mois.

10) Toutes disent être conscientes du problème du chômage des jeunes et proposent en général le
développement de l’activité économique comme solution.

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