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De retour au baromètre normal — le 16 septembre 2021
de toutes les personnes sondées étaient d’accord que les repas au resto, les sorties dans les bars ou les clubs, la participation aux activités sportives en direct et les sorties au cinéma, n’étaient pas « aussi agréables, autant qu’ils s’en souviennent ».
Selon une autre mesure du baromètre, moins de la moitié affir- ment avoir eu un « Moment de libération de la COVID » - défini dans la recherche comme un moment particulier où une personne croit avoir repris de manière signifi- cative sa vie pré-pandémie... soit temporairement ou en permanence. À la fin de septembre, seulement 44 % des golfeurs avaient vécu un tel moment de libération COVID. Dans l’ensemble, l’incidence d’avoir vécu de tels moments de libération a chuté pendant trois mois consécu- tifs. À la fin de septembre, seulement 29 % de tous les répondants du baromètre étaient fortement d’accord que « de mon point de vue, la pandémie COVID-19 est terminée ». Pourtant, 75 % des personnes ayant joué au golf pendant la pandémie sont d’accord avec l’énoncé selon lequel « aujourd’hui, le golf peut être une oasis au milieu du stress de la vie quotidienne ». Nous suivons ce sentiment depuis deux décennies, et nous demeurons à la hauteur ou à proximité du point culminant.
À l’intérieur du baromètre, nous avons aussi suivi le sentiment général déterminant le moment où nous reviendrons à la « normale » prépandémie. Selon la tendance, cela peut être difficile à cerner, alors que l’horizon temporel continue d’aller de l’avant. À la fin de septembre, nous avons encore demandé à tous les répondants d’utiliser une échelle de 10 points pour indiquer « du point de vue des restrictions, des fermetures d’entreprises, des restrictions de capacité ou des protocoles de sécurité liés à la COVID, [nous] serons opérationnels comme nous l’étions avant la pandémie », où 10 indique des conditions prépandé- mie et 1 indique le confinement complet. Le nombre ayant fourni un pointage de 8 à 10 pour la fin de 2021est de seulement 27 %... une baisse par rapport à 63 % avec ce même sentiment en octobre 2020. En fait, moins de la moitié s’attend à ce que les conditions atteignent de 8 à 10 d’ici au deuxième trimestre de 2022... ce qui nous amène au cœur de la prochaine saison de golf. En outre, le regroupement de ces préoccupations persistantes, et la réouverture moins spectaculaire des activités concurrentielles au golf, donnent encore à notre indus- trie une belle occasion de se laisser
porter par la vague d’une forte demande.
PRENEZ GARDE AUX PRESSIONS SUR LA MAIN- D’ŒUVRE
Comme susmentionné, selon nos recherches, les consommateurs reprenant des activités récréatives autres que le golf ont connu un déclin marqué par rapport au service. Le fait que le golf ait réussi à passer outre indique à quel point nous avons bien géré la pandémie.
Des échanges avec divers dirigeants de l’industrie ont confirmé le fait qu’en raison du relativement court confinement imposé sur le golf, par opposition à ces autres activités, nous avons joui d’un avantage concurrentiel important. Contrairement à l’industrie du tourisme, qui a connu des licenciements massifs, l’emploi dans l’industrie du golf est demeuré vraisemblablement constant. Cependant, les vents contraires macroéconomiques avec des répercussions microécono- miques sont encore l’éléphant dans la boutique de porcelaine. Le baromètre a montré une tendance vers des tensions inflationnistes marquées. Les répondants ayant déclaré que le prix payé six mois auparavant pour des articles et des
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