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Golf Business Canada
Les chiffres pourraient remplir des pages, chacune brossant une mosaïque multiculturelle, laquelle le golf se doit d’exploiter. Comme nous l’avons si souvent répété, la participation au jeu doit s’accroître. « Nous parlons d’affaires formid- ables », a énoncé Kris Jonasson, DG de la British Columbia Golf. « La compo-sition ethnique en Colombie- Britannique a basculé considérable- ment. Aujourd’hui, nous vivons une situation où, dans les principaux marchés de Vancouver, l’anglais s’avère la langue minor-itaire. Cette situation ne fera qu’augmenter. Alors que les gens deviennent plus mobiles et que le golf devient un jeu davantage universel, le fait de tendre la main et d’initier des nouvelles personnes au jeu deviendra essentiel au développement du golf. »
Les portes d’un terrain de golf, particulièrement celles d’un terrain privé, peuvent être intimidantes pour un nouvel arrivant au Canada qui ne comprend peut-être pas les possibilités cachées derrière ces portes. Selon M. Jonasson, cela vise non seulement le fait de jouer au golf, mais aussi des occasions d’emploi puisque les terrains de golf cherchent à recruter du personnel à l’image des nouvelles communautés se développant à proximité. Il est essentiel de tisser des liens avec ces communautés.
« En réalité, en examinant une
région de la vallée
du bas Fraser telle que Surrey, si vous n’avez pas de lien avec la communauté Asiatique du Sud, ces gens ne savent même pas que le golf existe et leurs enfants ne sont pas au courant des possibilités d’emploi au terrain
de golf. »
« Plusieurs industries éprouvent beaucoup de dif culté à trouver des employés, et c’est aussi le cas de l’industrie du golf », a-t-il dit. En réalité, en examinant une région de la vallée du bas Fraser telle que Surrey, si vous n’avez pas de lien avec la communauté Asiatique du Sud, ces gens ne savent même pas que le golf existe et leurs enfants ne sont pas au courantdespossibilitésd’emploi au terrain de golf. Si nous voulons réussir à attirer de la main- d’œuvre, nous devons faire partie de certains de ces groupes. »
LES GOLFEURS DES PREMIÈRES NATIONS
Le golf en Colombie-Britannique ne tente pas uniquement d’attirer des nouveaux arrivés, mais aussi les golfeurs des Premières Nations du Canada.
La Colombie-Britannique compte 198 Premières Nations, et selon le Recensement de 2016, il existe 1 673 785 Autochtones partout au pays, représentant 4,9 % de la population, une hausse par rapport à 3,8 % en 2006 et à 2,8 % en 1996.
Selon le Recensement, l’âge moyen de cette communauté en progression rapide partout au pays était de 32,1, presque une décennie plus jeune que la population non autochtone. Il n’est pas étonnant que M. Jonasson voit une énorme possibilité d’accroître la particip- ation dans une jeune communauté en croissance, laquelle a aussi investi dans plusieurs terrains de golf partout dans la province.
« Nous parlons à plusieurs des chefs de communauté sur les façons d’utiliser le golf pour intéresser leurs jeunes à l’activité physique », a dit M. Jonasson, ajoutant que chaque marché sera différent, le seul  l conducteur étant l’inclusion de toutes les personnes.
« Même en Colombie-Britannique, nous faisons certaines choses, par exemple dans les banlieues de la vallée du bas Fraser, que nous ne ferions pas dans d’autres régions de la province. Lorsque vous examinez votre marché, il est à 20 minutes de route de votre terrain de golf. Dans le cas de plusieurs terrainsdegolf,cettedémographie a changé au cours des 10 dernières années. »


































































































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