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Golf Business Canada
son départ du Angus Glen, la situation se prolonge, non seulement dans cette région, mais aussi partout au pays, rendant la diversité et l’inclusion une priorité à même son rôle actuel au sein de la PGA du Canada.
GOLF 20/20 GROUPE DE TRAVAIL SUR LA DIVERSITÉ
M. Thistle et d’autres intervenants de l’industrie canadienne du golf s’intéressent particulièrement au Golf 20/20 groupe de travail sur la diversité, établi par la World Golf Foundation, laquelle est installée à St. Augustine, en Floride. M. Jonasson participe d’ailleurs à trois des sous-comités de cet organisme. Steve Mona, DG de la World Golf Foundation, af rme avoir des échanges continus avec le DG de Golf Canada, M. Laurence Applebaum, avec la présidente, Leslie Dunning, et avec Jeff Calderwood, DG de l’Association nationale des propriétaires de terrains de golf du Canada et directeur général de l’Association canadienne des surintendants de golf.
À travers leurs yeux, M. Mona brosse une meilleure image du marché canadien se rattachant à la diversité et à l’inclusion. « Citons Toronto en exemple, une culture très diversi ée, et les explications de Jeff et de Kevin auxquelles nous
« Vous ne voulez
pas une entreprise
où certains secteurs de la société ne se sentent pas accueillis. Peu d’entreprises réussissent ainsi. »
devons ré échir en raison de cette grande diversité » a ajouté M. Mona. « En l’occurrence, mentionnons la diversité des fournisseurs. En effet, des personnes de diverses nationalités se présentent à leur bureau, offrant un éventail de produits et de services. En tant qu’organismes, ils n’y ré échissent même pas puisque c’est embléma- tique de l’environnement dans son
ensemble. »
« Nous ne vivons pas nécessaire-
ment la même situation. Nous comptons certaines régions métropoli- taines telles que Washington, D.C., ou la ville de New York, ainsi que d’autres régions très diversi ées, mais plusieurs endroits aux États- Unis n’af chent pas une grande diversité », af rme M. Mona. « Par contre, nos amis au Nord de la frontière abordent certaines perce- ptions du golf de la même manière que nous, leurs voisins du Sud. »
Le groupe de travail sur la diversité créé par la World Golf Foundation af che déjà 10 ans d’historique, commençant par une initiative lancée en 2008 et suivie d’une étude d’une année sur la diversité à l’intérieur de l’industrie américaine du golf. L’étude a cerné quatre domaines cibles, y compris le golf récréatif et compétitif, les fournisseurs et la main-d’œuvre. À la suite d’un forum sur la diversité en 2010 réunissant les meneurs de l’industrie et de la diversité, le groupe de travail composé de cinq membres a été formé l’année suivante. Le thème sur la diversité était au programme de tous les principaux organismes de golf lors de l’édition 2015 du U.S. Open auquel M. Mona et Steve Schloss de la USGA ont fait une présentation.
M. Mona souligne que, malgré le fait qu’il y aura toujours d’autres sujets à cette rencontre, la diversité est le seul sujet à avoir été au programme à chaque année depuis 2015. Il ajoute avoir été impress- ionné par ce que d’autres organi- smes réalisent présentement, y compris ceux du Canada. « Je suis très encouragé et rassuré par les efforts déployés et les mesures prises en ce qui concerne la diversité et l’inclusion », a énoncé M. Mona.
« Bien que le Canada soit probablement en avance sur la plupart des pays sur le plan de la diversité, je crois que notre industrie a un long chemin à parcourir avant de devenir plus représentative de la société dans son ensemble. Voilà une belle occasion de faire croître notre jeu », af rme Steve Spratt, propriétaire du Club de golf Falcon Ridge, à Ottawa, en Ontario, et président de l’ANPTG du Canada. « Dans mon terrain de golf, je constate l’élargissement progressif du pro l


































































































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