Page 9 - GBC summer 2016 fr
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Trou no˚ 3, Glen Abbey
Photo: Kevan Ashworth (ClubLink)
indépendant jouit peut-être d’une excellente stratégie de sortie alors que l’exploitant de multiterrains ajoute un autre terrain à son porte- feuille de propriétés.
L’option de location est à la hausse et s’avère parfois la meilleu- re solution pour chacune des parties. Un propriétaire qui n’éprouve pas de difficultés financières, et qui n’a peu sinon aucune dette après de nombreuses années en affaires, mais qui est prêt à prendre sa retraite ou à saisir une autre occasion d’affaires, préférera peut-être louer la propriété à une société de gestion.
Parfois, cette décision est fondée sur le positionnement d’un déve- loppement immobilier futur, si le marché est favorable. Les exploi- tants de multiterrains sont mainte- nant plus consentant d’épouser cette option de location en raison de la turbulence du marché et de leur préférence de conserver leur encaisse.
Les négociations afférentes à ces contrats de location seront généralement basées sur le rende- ment, profitant de la capacité de l’exploitant de multiterrains de miser sur un meilleur résultat net. La durée du contrat de location influence d’autres dispositions telles que les investissements.
La Convention de gestion s’avère le troisième modèle commun, tel qu’il a été susmentionné dans l’exemple de la société Troon. Bien qu’historiquement ce modèle ait plutôt visé les centres de villégia- ture et les terrains publics haut de gamme, il affiche aujourd’hui une croissance marquée dans le marché des terrains privés.
La plupart des terrains privés traditionnels, qui sont la propriété des membres, ont de la difficulté avec leur évaluation puisque le marché du golf est passé à une autre démographie et à un mode de vie différent. Ces dynamiques négatives poussent de tels terrains à avoir recours à une expertise d’exploitation professionnelle, en sous-traitance contractuelle, tirant profit des systèmes et de l’efficacité de la société de gestion.
Des frais de gestion sont imputés au terrain pour ces services. En règle générale, le terrain a le choix de donner toute l’exploitation en sous-traitance ou uniquement certains services tels que l’agronomie, la restauration, les commodités, les fonctions de l’arrière boutique, ou la TI.
aVanTaGes eT inconVÉnienTs
Barry Ehlert est associé directeur de la société Windmill Golf Group. « Nous utilisons les trois modèles. Ils peuvent tous être à la fois
intéressants, avantageux et désavan- tageux. Rien n’est mieux que la propriété car vous êtes physique- ment et tangiblement propriétaire de quelque chose. »
« La gestion est aussi très inté- ressante et absolument incroyable, une bonne solution pour les propriétaires. La location peut également être un merveilleux modèle, donnant un résultat fort positif, surtout si vous n’aviez pas à investir dans la construction de l’installation.»
« Cependant, tout n’est pas si simple. C’est l’accumulation de plusieurs petites choses. Ce qui nous distingue, c’est notre habileté à bien commercialiser et à établir une distinction. Notre équipe de marketing interne ajoute énormé- ment de valeur. Généralement, les terrains exploités individuellement n’ont pas la capacité de se mettre en valeur adéquatement. »
Edge Caravaggio, ancien V.-P. des Opérations chez ClubLink, aujourd’hui DG chez ECS Inc, résu- me ces scénarios. « Peu importe le modèle, un exploitant de multiter- rains peut souvent offrir une straté- gie de sortie intéressante aux propriétaires de petites entreprises. Puisque la dynamique actuelle de l’industrie exige davantage de prati- ques de gestion professionnelle, généralement mises en place par ces EDM, le temps est propice à la crois- sance accrue de ce modèle. »
Golf Business Canada 9


































































































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