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nutrition
eux qui permet le diagnostic, et chacun aura intérêt à identifier ses propres manifestations.
Deux tests simples peuvent con­ forter le diagnostic : u la mesure du pH urinaire, car les candida ont besoin d’un pH acide pour proliférer : le pH mesuré à différentes heures de la journée est souvent inférieur à 6, voire 5 ; ule salivotest : il se pratique au moins 3 heures après une prise alimentaire. Il consiste à déposer un peu de salive à la surface d’un verre d’eau distillée, et à interpré- ter son évolution après une à deux minutes : en cas de flore normale, la salive s’étale lentement et forme de petites bulles, l’eau reste parfai- tement limpide. Si la flore intesti- nale est déséquilibrée, de grosses bulles sont présentes au milieu des petites bulles et l’eau peut pré- senter un léger trouble. En cas de candidose, des filaments visqueux apparaissent et chutent au fond du verre généralement en tournant. En cas de présence de parasites, des filaments épais descendent rapi- dement au fond du verre : plus la contamination est grande, plus la descente est rapide. On peut remarquer de minuscules points blancs à l’extrémité des filaments. Certains patients m’ont confirmé la bonne fiabilité de ce test simple. L’attirance pour le sucre est donc une addiction d’origine non pas psychologique, mais très chimique, qui est proportionnelle à la quanti- té de candida présents dans l’orga- nisme, en particulier dans le tube digestif.
Certes, le psychisme peut amplifier ce phénomène : culturellement, nous identifions le sucre à la dou- ceur, au plaisir, etc. Mais, au vu des risques liés à l’excès de sucre et aux candida, voici l’occasion de parler de prévention et d’éduca- tion : il est très dommage d’utiliser des aliments sucrés (bonbons, bis- cuits, soda, etc.) pour récompenser un enfant, car cela signifie en fait : « Pour te féliciter, je t’offre un poison,
et en plus je te conditionne à deve- nir dépendant de ce poison » ! Il serait tellement plus judicieux de les remercier par des fruits, par exemple. Bien sûr, de nombreux parents me répondent : « Mais ils n’aiment pas cela ». C’est mal- heureusement vrai, parce que leur goût est déjà altéré, conditionné. Il est donc important de commen- cer cette éducation des « bonnes choses » le plus tôt possible, afin de ne pas séparer le « bon pour le goût » du « bon pour la santé ». Il est évident que, plus les années passent, plus cela est difficile, face à la sollicitation des copains, de la publicité, etc. À l’adolescence, c’est devenu mission impossible.
comment se débarrasser des candida ?
Certaines substances, naturelles ou médicamenteuses, sont relativement
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Sophie Lacoste
efficaces contre les candida, mais il faut insister sur le fait qu’elles ne suffisent jamais à les éradi- quer : elles ne font que réduire leur nombre, mais, dès l’arrêt du traite- ment, la candidose repart si le ter- rain leur est toujours propice.
La seule action durablement effi- cace consiste à ne pas trop les nourrir, et à corriger de cette façon l’acidité des tissus. Les substances anti-candida, naturelles ou médi- camenteuses, ne sont que des com- pléments, pas toujours nécessaires. Il est possible de se désacidifier de deux façons complémentaires : par l’alimentation et par la respiration.
Pour en savoir davantage et pour trouver les « réponses alimen- taires » à votre cas personnel, n’hésitez pas à vous reporter à l’ouvrage du Dr Lallement.
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