Page 73 - Rebelle-Santé n° 207
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RECETTES NATURE
Souci
ces fleurs fraîches dans un bocal en verre et couvrez-les d’huile d’olive vierge. Pour protéger la mixture des pous- sières et des bestioles éven- tuelles, déposez une étamine sur l’ouverture en la mainte- nant avec un élastique. Met- tez votre bocal derrière une fenêtre ensoleillée et laissez macérer entre un et deux mois jusqu’à l’obtention d’un liquide rouge-brun. Pensez à remuer votre préparation tous les jours, deux fois par jour. Le moment venu, filtrez, ex- primez toute l’huile contenue dans les sommités fleuries et conservez dans des petites bouteilles en verre teinté en ajoutant quelques gouttes d’huile essentielle de lavande afin de mieux conserver votre huile. Le millepertuis étant photo- sensibilisant, l’huile est à appliquer lorsque le soleil ne pointe plus son nez. Le lendemain, restez couvert. Si le soleil n’est pas au rendez- vous pour la macération, vous pouvez aussi préparer une décoc- tion comme pour le baume à la consoude (voir plus loin).
Huile rouge (autre préparation) pour cataplasme Pendant quatre jours, faites macé- rer 500 g de fleurs fraîches dans un litre d’huile d’olive et un demi-litre de vin blanc. Faites ensuite bouillir au bain-marie jusqu’à évaporation complète du vin. Filtrez, conservez dans des petits flacons et appliquez quelques gouttes en compresses.
LE SOUCI
CALENDULA OFFICINALIS
cicatrisant et anti-inflammatoire
Cataplasme à base d’infusion ou de teinture Pour l’infusion, il suffit de ver- ser un litre d’eau bouillante sur 30 g de fleurs et de laisser repo- ser vingt minutes. Filtrez, trempez
des compresses dans l’infusion et appliquez-les sur la peau endom- magée pendant une bonne demi- heure. Quant à la teinture, au fond d’un pot en verre, tassez des fleurs fraîches de souci puis recouvrez de trois fois leur volume d’alcool à 40°. Couvrez d’une gaze et lais- sez macérer dix jours, en remuant tous les jours. Filtrez et conservez dans une bouteille en verre teinté. Diluez de la teinture avec un peu d’eau (une dose de teinture pour trois d’eau) et étalez sur les brû- lures à l’aide de compresses.
Pommade au souci
Dans un demi-litre d’eau froide, versez 100 grammes de fleurs de souci fraîches et portez le tout à ébullition. Aux premiers bouillons, baissez votre feu, couvrez et lais- sez mijoter de trois quarts d’heure à une heure.
Ajoutez 380 g de saindoux et re- portez à ébullition jusqu’à évapo- ration totale de l’eau. Filtrez, ajou- tez dix gouttes d’huile essentielle de lavande et conservez dans des petits pots en verre teinté. Appli- quez la pommade plusieurs fois par jour sur les zones concernées en évitant, bien sûr, de les exposer à nouveau au soleil.
LA CONSOUDE
SYMPHYTUM OFFICINALE
réparatrice
Cataplasme
Prenez quelques feuilles de consoude bien sèches et réduisez-les en poudre. Mélangez avec un peu d’eau jusqu’à l’obtention d’une pâte que vous ap- pliquerez sur les brûlures entre deux gazes. Laissez poser une heure puis rin- cez avec une des lotions d’infusion ou de décoction citées précédemment.
Baume
Lavez 40 g de racines, puis séchez-les et réduisez- les en copeaux. Couvrez
avec 150 ml d’huile d’olive et faites doucement chauffer, si pos- sible au bain-marie, pendant une heure (l’huile de consoude peut aussi se préparer en laissant macé- rer la racine dans l’huile devant une fenêtre, au soleil, comme pour l’huile de millepertuis). Fil- trez, ajoutez 15 g de cire d’abeille, remettez sur le feu jusqu’à ce que la cire soit bien fondue, en remuant, puis, hors du feu, ajou- tez 10 gouttes d’huile essentielle de lavande. Versez dans des petits bocaux en verre. Massez délica- tement les coups de soleil deux à trois fois par jour avec ce baume.
Anne Rihet
consoude
Rebelle-Santé N° 207	73


































































































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