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climat (par exemple, pas trop pré- coce en cas de gels tardifs), période de récolte, durée du cycle floraison- récolte, résistance aux maladies... Renseignez-vous auprès du graine- tier ou du vendeur de plant, et pre- nez des notes pendant la culture, au moins sur deux années : dates de floraison, nouaison, maturité des graines et caractéristiques clima- tiques de l’année. Vous pouvez vous procurer un outil bien utile pour noter toutes ces informations, un tableau qui récapitule, pour chaque plante, vos observations. Une ver- sion est téléchargeable sur le site de Rebelle-Santé à la page de l'article et nous pouvons aussi vous envoyer ce joli tableau en version papier contre une enveloppe timbrée libel- lée à votre adresse.
DE LA fLEUR à LA gRAInE
Roquette
gamète mâle et les noyaux du centre de l’ovule donne l’albumen ou réserves de la graine. La pollinisation est une phase clé pour les jardiniers. Voici quelques repères pour éviter des déboires !
À maturité, l’anthère (voir schéma) libère le pollen constitué de grains qui sont déposés sur les stigmates (organe femelle) par simple chute, par le vent, par les insectes ; c’est la pollinisation, étape indispensable ChEz LEs PLAnTEs de la formation des graines. Une AUTOfERTILEs
fois sur le « bon » stigmate, le grain de pollen germe et développe un tube pour amener les deux gamètes mâles (2) vers l’ovule. Une première fusion entre l’ovule et un des deux gamètes mâles donne l’embryon de la future plante. La deuxième fusion entre l’autre
Dans le cas de ces plantes (hari- cot, petit pois, fève, pois de sen- teur, laitue, pensée, zinnia, tomate, mâche...), la fleur est fécondée par son propre pollen, il n’y a pas d’échange de pollen avec un autre pied, les graines donnent exacte- ment la même variété.
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©Angela David
©Angela David