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Chénopode
ZOOM SUR QUELQUES FEUILLES PEU CONNUES
Le chou Kale
Ce chou frisé qui ne forme pas de pomme ni d’inflorescence et « monte en tige » au fur et à mesure de la croissance est intéressant sur le plan nutritionnel et gustatif, il a de plus l’avantage de prendre peu de place au jardin.
Cultivez-le dans un sol frais, plutôt lourd (argileux) et arrosez un peu à la plantation et en cas de chaleur. C’est un tardif, semez-le au chaud en avril ou en pleine terre en mai-juin, repiquez-le à 5-7 cm de haut. Rustique, il se récolte d’octobre à décembre, on prélève les feuilles au fur et à mesure des besoins en commençant par le bas.
Le chénopode
Disons les chénopodes, car on peut en cultiver plusieurs : certains sont des annuelles potagères et ornementales à la fois, elles sont
assez grandes : 1,5 m de haut pour le chénopode blanc et plus de 2 m pour le chénopode géant. Le ché- nopode du Bon Henri, de taille plus modeste (80 cm), est une vi- vace très souvent présente à l’état spontané dans nos jardins.
Semez ou plantez à raison de 5 plants/m2, de mars à mai, ou de septembre à octobre, en pleine terre. Rustique, il est facile à culti- ver en sol drainé et riche en ma- tière organique. La récolte s’étale de juin à octobre-novembre en cli- mat doux en fonction des dates de semis et plantation.
La moutarde Mizuna
En fait, c'est un chou (Brassicacée). Bisannuelle, rustique la première année, elle développe une rosette de 15-20 cm de haut qui rassemble les feuilles, et l’année suivante, elle fleurit.
La plantation entre mars-avril et fin septembre se fait en sol drainé restant frais, assez bien pourvu en
matière organique ; la récole des feuilles commence en mai-juin jusqu’en décembre-février. Les feuilles se consomment quand elles sont jeunes : lorsque la cha- leur arrive, arrosez régulièrement pour avoir des feuilles tendres.
Angela David
Notes :
(1) Dans la rotation des cultures, les légumes-feuilles sont une étape inté- ressante pour consommer l'azote du sol, pour ameublir la terre sur 10 à 20 cm, pour éviter qu'une même culture revienne au même endroit, ce qui augmente les risques sanitaires.
(2) Élément constitutif des protéines.
(3) Les plantes absorbent l’azote sous forme de nitrates.
(4) Un tressage de saule avec feuilles, un tressage de bambou couvert d’une grimpante pour ne parler que de sys- tèmes naturels.
(5) Le purin d’ortie, le sang séché sont faciles à utiliser pour apporter de l’en- grais azoté.
JARDIN BIO
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