Page 9 - Rebelle-Santé n° 205 - Extrait "Surmenage et Stress"

NUTRITHÉRAPIE
Si une plante peut modifier favorablement la chimie du cerveau grâce à ses principes actifs, elle ne peut en aucun cas le « nourrir ».
Le mois prochain, je vous présenterai des cas encore plus étonnants où il a suffi, là aussi, de « nourrir » le cerveau avec des compléments multivitaminés pour non pas simplement soigner mais guérir des troubles mentaux parfois sévères.
Bref aperçu de mon prochain article avec cet extrait du témoignage de Marie qui, pendant cinq longues années, a souffert de troubles bipolaires accompagnés de signes de psychose :
« J’ai survécu à un dangereux et destructeur parcours thérapeutique pour finalement découvrir que la seule chose dont j’avais vraiment besoin était de nourrir mon cerveau et d’admettre que j’avais des réactions en fait normales aux chocs affectifs et au stress (...) Pourquoi choisissons-nous une façon de soigner ac- cordant la priorité à des médicaments qui nuisent à
la santé et qui rendent dépendants, alors que nous savons guérir par la nutrition, qui est sûre et ne crée pas de dépendance ? »
Ne manquez donc pas le prochain n° de Rebelle-Santé ! Didier Le Bail
Notes :
(1) Sources alimentaires de glutamate naturel : œufs, pois- sons, produits laitiers, viandes, volailles... (2) Sources alimentaires de L-sérine : viandes, soja, produits laitiers, blé, arachide...
(3) Levin R, Behavioral and cognitive effects of the N- methyl-D-aspartate receptor co-agonist D-serine in healthy humans : initial findings, J Psychiatr Res, 2015 Feb (4) Avellar M, The effect of D-serine administration on cognition and mood in older adults, Oncotarget, 2016 Feb (5) Cox PA, Traditional food items in Ogimi, Okinawa : L-serine content and the potential for neuroprotection, Curr Nutr Rep, 2017
Rebelle-Santé N° 205 31