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Dans ce désordre, un messager vêtu de pourpre, arrive de
Constantinople, devant les chefs languedociens, il lut la lettre
de l’empereur Alexis Comnène ;
“A toi, Raymond de saint- gilles, fidèle allier de Byzance, je
tends la main, les cotes de Syrie doivent être purgées des
infidèles, que ton nom soit gravé non seulement à Jérusalem,
mais aussi à Tripoli.”
Le Comte, le visage illuminé, se tourne vers ses compagnons :
-frère, Jérusalem est conquise. Mais notre tâche n’est pas
finie. Suivez-moi encore, Nous bâtirons une principauté
nouvelle.
Pierre-Raymond de Nogarède se lève le premier,
-seigneur Comte, nous avons juré de vous suivre.
Mon père est mort à Antioche pour cet idéal, je vous
accompagnerai.
Garcin à son tour :
-j’ai conduit ma famille jusqu’ ici, nous pensions rentrer,
si Nogarède reste, alors nous restons aussi, mieux vaut mourir
en combattant que vive sans loyauté.
Le seigneur de Montgey et Angélique, son épouse inclinèrent
la tête
- Ou va Saint-Gilles, va Montgey, nous marcherons vers
tripoli
Guillaume de Servian tenant la main de Constance, déclare : RENA - Les Compagnons Forgerons
- je n’ai ni fief, ni héritage en Languedoc.
Mais si dieu nous donne des terres en orient, je serais les
défendre.
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