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Les noces au camp des croisés
Le soir tombait sur Jérusalem, dans le campement toulousain,
les torches s’allument une à une.
Pour la première fois depuis des années ce ne sont plus des
cris de guerre, mais des chants de fête qui résonnent sous une
tente dressée de tissus blancs, deux couples se présentèrent
devant le père Roland.
Sous un dais improvisé, Pierre-Raymond de Nogarède, Arnaud
de Montgey se tiennent cote a cote entourée de leurs gens, le
prêtre survivant des épreuves bénissent deux unions promises
sur les routes de la croisade.
Guillaume de Servian agenouillé devant constance
- devant dieu et devant vos parents, je vous prends pour
fiancée, votre courage ma guidé dans la bataille, que votre
amour me garde dans la vie.
Constance d’une voix douce mais ferme.
-Je vous ai choisi des Antioche et Jérusalem a scellé mon
serment, je suis votre Guillaume.
Un peu plus loin Etienne n’osait pas lever les yeux, Alazaris
lui saisies la main avec l’élan de la jeunesse.
-Nous avons partagé la peur et la faim, je ne plus rien
partager sans toi. RENA - Les Compagnons Forgerons
Etienne se mit à genoux devant Garcin, Carole et Alazaris.
Sa voix tremble, mais ses paroles sont claires ;
«J’étais un voleur sans nom, et sans maison.
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