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Maitre Garcin m’a donné une place à sa forge.

                      Les dames m’ont appris la compassion à Ravenne.
                      Raymond et Romain m’ont traité comme des frères

               d’armes.

                      Aujourd’hui, je n’ai rien d’autre que mes mains et ma

               fidélité.

                      Je les donne toute entières a Alazaris pour toujours. »


                Alazais les yeux brillants répondent sans hésiter :

                      « Etienne, tu n’es plus un voleur, tu as porté l’eau quand

               nous mourions de soif.

                      Tu as partagé le pain quand il n’y en avait plus.

                      Tu as protégé Bertrand comme un frère.
                      Tu m’as prouvé que tu es digne de moi.

                      Je t’aime, je marcherai avec toi partout où dieu nous

               mènera. »


               Le père Roland pose alors ses mains sur leurs fronts et bénit

               leur union.

               Garcin la voix rauque dit simplement.

                      « Tu m’a volé un outil, aujourd’hui tu m’as rendu une

               fille.
                       Garde- la comme ton trésor le plus précieux ».


                Les dames pleurent de joie.

               Romain, Raymond sont fiers, tout sourire, félicite, frappèrent

               d’une claque amicale leur nouveau beau-frère.

               Bertrand cri
                      -Longue vie aux maries. Constance et guillaume de                                         RENA - Les Compagnons Forgerons

               Servian, Alazais et Étienne








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