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Quand a Bertrand et Pierre se donnent l’accolade.
Tous entourèrent Garcin er Carole, comme pour les protéger
au cœur de cette foule débordante.
Alors, Garcin lève son marteau et dit d’une voix forte,
-Voici ma famille, voici la maison Ferrand elle est à moi.
Compagnon, mais elle est aussi votre, car sans vous nous ne
serions revenus !
Un rugissement d’acclamations s’élève.
Vive la famille Ferrand.
Le lendemain, alors que l’aube blanchit les murs de Massallia,
la grande caravane se remet en marche.
Les charrettes des dames s’avancent les premières chargées
des enfants, protégées par les chevaliers.
Dans la première Elvire de Toulouse tient son fils dans ses
bras. Dans la deuxième, Eloïse de Nogarède berce Guillaume.
Dans la troisième Carole Ferrand veille sur Angèle et Jeanne.
Autour des hommes d’armes qui montent la garde.
Romain et Raymond chevauchent en tête leurs bannières
claquant dans le vent. Nogarède et Montgey ouvrent la
marche, entourant la Comtesse et les Dames Eloïse et
Angélique.
Servian et Constance son épouse marche cote a cote, suivie
par Étienne et Alazaris.
Bertrand et Pierre courent autour des roues des charrois, excité
par le départ.
La troupe franchit les portes de Massallia au son des cloches,
la foule suivit encore un long moment, lançant des fleurs en RENA - Les Compagnons Forgerons
criant, revenez nous voir, que dieu vous protège jusqu’à
Toulouse.
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