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               Plus au nord, a Vivier, l’accueil fut encore plus solennel.
               Les enfants de la ville portent des cierges, chantent des

               hymnes.

               La Comtesse et ses dames entrent dans l’église, avec Alphonse

               Jourdain et Guillaume de Nogarède.
               La procession débute, chaque enfant de Viviers pose une fleur.

               Jeanne curieuse se glisse à côté d’eux.

               Voyant cela un petit garçon ajoute aussi une fleur aussi à ses

               pieds.

               Carole en eu les larmes aux yeux.
               Le prieur déclare, qu’il n’y ait pas de différence entre vos

               enfants et les nôtres, car tous sont les enfants de dieu.


               La caravane ayant quitté Vivier depuis trois jours.

               Mais ce n’est plus une armée en marche, c’est un peuple, les

               nobles, les artisans, les veuves et veuf, les orphelins, tous

               avancent ensemble, lié par le souvenir des épreuves.
               Partout, les villages que la caravane traverse, les cloches se

               mirent a sonné, au cri « Jérusalem. »


               Le chemin, longe les rives de la Durance.

               La rivière roule ses flots rapides entre les rochers abrupts.
               Le soleil décline.

               Une bande de pillards, surgit des bois, des cris retentissent, des

               hommes faméliques, armée de bâtons, de haches, et de vieilles                                    RENA - Les Compagnons Forgerons

               lances.
               Se ruent sur les charrois espérant arracher, vivres et butins.

               Les sergents lèvent leurs boucliers.




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