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- Étienne, tu ne tiens pas seulement la barre de fer, tu
portes aussi la foi de chacun de nous.
Alors une rumeur monte du cortège, des voix simples, celles
des Pèlerins, des enfants, et des femmes tous reprirent.
« Honneurs à Étienne. »
Les sergents frappent le sol de leurs lances pour saluer son
courage.
Garcin lève la main pour ramener le calme, frères et sœurs
nous avons repoussé les pillards grâce a notre unité, gardons
ce souvenir comme un serment, plus aucun de nous ne seras
seul.
La caravane le regarde avec admiration
Bertrand :
-Tu as sauvé Jeanne, tu nous as tous sauvé.
Pierre :
-Tu es plus qu’un frère.
Étienne gêné baise la tête
-je n’ai que fait que mon devoir.
Ce soir la Marie, pensive entonne un cantique, mais sa voix,
au lieu de monter douce et sereine vibrait d’une émotion
nouvelle.
Armand de Venasque, assis non loin lève les yeux vers elle et
leurs regards se croisent longuement.
Alazaris, remarque l’échange, murmura à sa sœur, ne combat
pas ton corps Marie, le seigneur parle aussi par l’amour.
Marie détourne les yeux, mais un sourire passe sur son visage. RENA - Les Compagnons Forgerons
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