Page 236 - RENA3
P. 236

- Étienne, tu ne tiens pas seulement la barre de fer, tu

               portes aussi la foi de chacun de nous.

               Alors une rumeur monte du cortège, des voix simples, celles

               des Pèlerins, des enfants, et des femmes tous reprirent.
               « Honneurs à Étienne. »

               Les sergents frappent le sol de leurs lances pour saluer son

               courage.


               Garcin lève la main pour ramener le calme, frères et sœurs

               nous avons repoussé les pillards grâce a notre unité, gardons

               ce souvenir comme un serment, plus aucun de nous ne seras
               seul.

               La caravane le regarde avec admiration

               Bertrand :

                      -Tu as sauvé Jeanne, tu nous as tous sauvé.
               Pierre :

                      -Tu es plus qu’un frère.


               Étienne gêné baise la tête

                      -je n’ai que fait que mon devoir.

               Ce soir la Marie, pensive entonne un cantique, mais sa voix,
               au lieu de monter douce et sereine vibrait d’une émotion

               nouvelle.

                Armand de Venasque, assis non loin lève les yeux vers elle et

               leurs regards se croisent longuement.

               Alazaris, remarque l’échange, murmura à sa sœur, ne combat
               pas ton corps Marie, le seigneur parle aussi par l’amour.

               Marie détourne les yeux, mais un sourire passe sur son visage.                                   RENA - Les Compagnons Forgerons












                                                                                                         - 232 -
   231   232   233   234   235   236   237   238   239   240   241