Page 31 - AUDIT QUINQUENNAL OEC
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Le graphique ci-dessus démontre clairement que les créances clients ne sont pas maîtrisées en particulier sur
           l’année 2020 qui n’illustre qu’une image approximative de la situation qui mérite une extrapolation des données
           sur 12 mois ci-après.

           Notons un net resserrement de la courbe qui indique que les délais de règlement clients se sont
           dangereusement accrus.

           Ce que confirme le graphique ci-dessous qui illustre que les délais de règlement client ont totalement échappé
           à la maîtrise de la SARL sur le dernier exercice, un luxe que l’affaire ne peut absolument pas se permettre
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           compte tenu des circonstances.




















           En temps normal et dans des conditions de marché idéales, une Affaire qui maîtrise son actif circulant a tout
           intérêt   à   financer   se   créances   clients   par   ses   délais   de   paiement   fournisseurs.

           Force est de constater qu’historiquement, le niveau de délai de paiement fournisseur, situé peu ou prou aux
           alentours  des  45  jours,  ne  le  permettaient  pas  car  inférieur  au  délai  moyen  de  règlement  client  consenti
           avoisinant les 80 jours sur les 3 précédents exercices.
           Quant à l’année en cours, elle marque un décrochage aggravé et inquiétant à 200 jours de délai de règlement,
           ce qui fait craindre quant aux :
               -   Capacités de la structure à mobiliser ses créances
               -   Dans un contexte économique rendu difficile et fragilisant (période COVID)
               -   Et exposant aux dangers du défaut de recouvrement desdites créances.

                                                            

           L’affaire dispose d’un faible volant de trésorerie établi au 31/08/20 à 1,8 MXPF, similaire au niveau de l’année
           précédente. Cela peut surprendre alors que l’Affaire brasse un volume d’Affaires tout à fait honorable depuis sa
           création, historiquement au-dessus de la centaine de millions.

           Cela en sus des constatations opérées sur le haut de bilan, faisant état de pertes successives, vient confirmer le
           défaut de rentabilité apparent d’une structure qui brasse du volume sans conserver le fruit de son labeur par le
           maintien du moindre bénéfice.

           Nous allons approfondir cette analyse au travers de l’étude des Soldes Intermédiaires de Gestion.




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