Page 32 - LES FLEURS DE MA MEMOIRE ET SES JOURS INTRANQUILLES_Neat
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Derrière la maison nous avions un grand jardin, qui faisait notre plus

              grande joie, mais avec mon frère, il nous arrivait de partir pour de nouvelles
              aventures dans ce quartier qui était encore réduit à l’état d’immense chantier.
              C’est ainsi qu’un jour, nous nous étions aventurés vers les nouvelles

              constructions, pas loin de chez nous, face à la maison.


                      Nos voisins avaient deux fils, avec lesquels nos rapports étaient plutôt
              conflictuels, puisqu’ils taquinaient régulièrement mon frère sur son physique

              auquel j’étais habituée et ne voyais pas pourquoi les gamins pouvaient se
              moquer aussi méchamment de lui. Cette anomalie appelée  communément «

              bec de lièvre » était inexistante à mes yeux d’enfant, d’autant qu’il avait subi
              plusieurs interventions de chirurgie esthétique. Agacé, mon frère attrapa l’un

              des gamins, l’aîné, le plus méchant, et le poussa dans un buisson d’orties ! On
              entendit des pleurs et hurlements dans tout le quartier, j’avoue qu’il l’avait bien

              mérité.

                      Les parents des gamins, nos voisins, étaient venus trouver mes parents,

              qui tentèrent de calmer la situation. Après tout il ne s’agissait que de querelles
              d’enfants. Les adultes s’imaginaient avoir mis un terme à cette situation

              conflictuelle, mais ce ne fut pas le cas !






























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