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LA VOITURE

SUR 5Ï5IBE RSSES

n 1956, le gouvernement de la Répu­ de tenue de route observées sur les versions KR 175
et KR 200 (malgré les réticences de certains jour­
blique fédérale d’Allemagne autorise
E de nouveau l’existence d’une industrie nalistes de l’époque) laissent entrevoir une possible
surmotorisation. Fend avait alors envisagé le montage
aéronautique, en dotant les intéressés
d’un bicylindre d’une puissance optimisée, mais pou­
d’aides substantielles. Willy Messer-
schmitt, avionneur avant tout, décide en janvier 1957
à trois roues. Les quatre roues de la nouvelle Messer­
de cesser toute activité dans les voiturettes afin de vant entraîner une conduite délicate sur un véhicule
pouvoir percevoir ces faveurs financières. Il autorise schmitt autorisent le montage d’une mécanique bicy­
néanmoins Fritz Fend à utiliser le patronyme de Mes- lindre à deux temps refroidie par air forcé d’origine
serschmitt pour assurer la pérennité des programmes Fichtel & Sachs. Le potentiel de 500 cm3, largement
KR 175 et KR 200, et lui cède dans le même temps supérieur aux anciennes voiturettes de la maison,
les ateliers de Ratisbonne. Toutefois, cette nouvelle renforce l’idée de performance. Le groupe est installé
orientation commerciale implique la création d’une en position de porte-à-faux arrière et permet une
société spécifique, la Fahrzeug- und Maschinen- vitesse maximale de 130 km/h, se rapprochant ainsi
bau Regensburg (FM R), qui va permettre de lan­ d’automobiles populaires du moment. La construc­
cer un véhicule inédit. Le véritable changement est tion monocoque ainsi que le dispositif de suspension
structurel, le véhicule reposant désormais sur quatre
roues. Les premiers essais de la future Messerschmitt
FMR 500 sont lancés dès le mois de septembre
1957. Il s’agit alors de proposer une offre plus spor-