Page 19 - Modèle journal CCMLA Mars 2024
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I N T É G R E R   L E S   C R I T È R E S   E S G   :

       R E N T A B I L I T É   E T   P É R E N N I T É   P O U R
       V O T R E   E N T R E P R I S E !

       P A R   F A N N I E   P E L L E T I E R ,   C P A





        Les  enjeux  environnementaux,  sociaux  et  de  gouvernance  (ESG)  occupent  de  plus  en  plus  de
        place dans le discours actuel. On parle d’émissions carbone, de pollution de l’air, de préservation
        de la biodiversité, de la gestion des déchets, mais aussi de la reconnaissance du fait autochtone,
        de  l’équité,  de  la  diversité  et  de  l’inclusion,  de  la  cybersécurité,  de  l’intelligence  artificielle
        responsable de rémunération des dirigeantes et dirigeants, de conformité, de modèle d’affaires

        éthique et de transparence. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant que les têtes dirigeantes et
        les chefs d’entreprise soient sensibles aux répercussions que pourraient représenter ces enjeux
        sur le sort de leur entreprise.



        Voici où nous en sommes:80% des entrepreneuses et entrepreneurs québécois sont aujourd’hui
        déterminés à trouver des moyens pour réduire leurs incidences sur l’environnement et à investir
        davantage,  selon  l’étude  Focus  Québec  menée  par  KPMG.  C’est  une  bonne  nouvelle!  Et  parmi
        cette proportion, 83% se disent activement à la recherche de fournisseurs « verts » ou aspirent à
        se positionner en tant qu’entreprise « verte ». Ces entreprises communiquent activement leurs
        initiatives et leurs objectifs, et c’est tout à leur honneur! Ces statistiques encourageantes mettent
        en  lumière  les  intentions  des  dirigeantes  et  dirigeants,  qui  sont  non  seulement  porteuses

        d’espoir, mais aussi rentables sur plusieurs plans.



        Un écosystème dynamique et porteur de possibilités

        La  pérennité  de  l’organisation  occupe  une  bonne  partie  des  pensées  de  la  dirigeante  ou  du
        dirigeant d’entreprise. Pour ce faire, cette personne a besoin d’une main-d’œuvre engagée, de
        fournisseurs impliqués, de partenaires d’affaires, d’investisseuses et investisseurs intéressés et
        d’une clientèle fidèle.



        Il convient donc d’engager un dialogue structuré avec les différentes parties prenantes afin de
        connaître leurs objectifs en matière de transition durable. Par dialogue structuré, on entend des
        séances de travail et de réflexion, des questionnaires et des enquêtes ou encore des ateliers de
        cocréation.  Au-delà  du  partage  des  objectifs  et  d’informations,  ces  rencontres  permettent  de

        générer une collaboration productive à la fois par la mise en lumière des risques, mais surtout
        des occasions à saisir.










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