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Tel Aviv, 24 ‘Hechvan 2020

Tout a commencé un beau matin de juillet 2017 lorsqu’en me réveillant,
j’ai eu la bonne surprise de recevoir par mail un cours de Vanessa
Benzaken. Je me mis à écouter... et ce fut une révélation ! Son éloquence,
sa douceur sans pareil, son humour impayable, et sans oublier la
précision des concepts évoqués, toutes ces choses m’ont littéralement
conquise !

C’est ainsi que j’ai commencé à prendre des notes, semaine après
semaine, sans jamais manquer un seul de ses cours, pour en garder
une trace écrite personnelle, mais aussi pour les partager avec mes
amies… et je me suis retrouvée finalement avec une centaine de pages
de prises de notes et j’ai fini par lui proposer qu’on écrive ensemble
un « manuel pour apprentis parents », basé sur ses enseignements.
Elle fut enthousiasmée, et c’est là que la collaboration a commencé.
Semaine après semaine, mois après mois, nous avons travaillé, échangé
des idées, mis par écrit, corrigé, illustré, tout cela pendant plus de trois
ans, presque sans relâche, pour parvenir jusqu'au résultat final que vous
tenez dans les mains !

Sachez que ce livre ne donne pas de « recette magique » et ne constitue
pas une « méthode » de plus sur le marché. Car dans le domaine de
l’éducation, il n’existe pas de raccourci et rien ne saurait remplacer le
travail sur soi, les efforts et les prières des parents. Être parent, c’est
avant tout croire en son enfant, et s’efforcer de toujours voir le bien chez
son enfant.

Comme il est écrit à propos de la Echet ‘Hayil (femme vertueuse) :
« Elle s'assure que sa marchandise est bonne ; sa bougie ne s'éteint
pas la nuit ». La bougie, c’est l’âme. Et la Echet ‘Hayil, c’est celle qui
« allume la flamme » chez les membres de sa famille. Allumer l’âme
d’une personne, c’est allumer un projecteur sur les bonnes choses
et laisser jaillir la lumière pure qui se cache derrière des couches
d’opacité : c’est donc choisir de se focaliser sur le bien qui existe chez
nos proches.

C'est pourquoi, la suite du verset « sa bougie ne s'éteint pas la nuit »
est écrite à la forme passive. Comme le dit Rachi, une flamme vraiment

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