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allumée, c’est une flamme qui tire son énergie de son intériorité, sans
aucune intervention extérieure. En fait, la Echet ‘Hayil a allumé l’âme
de ses proches si intensément, que lorsqu’elle n’est plus activement
présente dans leur vie, c'est-à-dire lorsqu’ils sont à l’âge adulte, leur
lumière intérieure continue de briller intensément !

Le Midrach sur Michlei nous dit que ce verset fait allusion à la
prophétesse ‘Hanna. Alors stérile depuis près de vingt ans, ‘Hanna a fait
une prière remarquable, marquée dans les annales de l’Histoire Juive, en
implorant Hachem de mériter d’avoir un enfant. Cette année-là, ‘Hanna
donna naissance à un fils qu’elle nomma Chmouel, et qui devint l’un des
plus grands prophètes d’Israël.

Le ‘Hida explique que quarante ans avant la naissance de Chmouel le
prophète, une Voix du Ciel faisait entendre que « Va naître un grand
Tsadik et son nom sera Chmouel ». Ce message s'est propagé au peuple
d'Israël, ainsi, toutes les femmes qui donnèrent naissance à des fils
les ont appelés « Chmouel », pendant une période de 40 ans ! Et quand
Chmouel, le fils de ‘Hanna, est né, la voix céleste s’est interrompue.
Or, nos Sages nous disent que tous les garçons que les mères ont
appelés « Chmouel », en ayant l’espoir qu’ils deviendraient Tsadik,
sont devenus aussi prophètes ! Grâce au regard positif qu’elles ont eu
sur eux, chacun est devenu un prophète à part entière !

Le Rav Ya’akovson dit que le mot « encouragement » (en hébreu « Idoud »)
est à relier au terme hébraïque « Ya’ad », qui signifie « destination ».
En s’encourageant elle-même, ses enfants, son mari et tous ses proches,
la Echet ‘Hayil les aide à parvenir à la destination et la finalité de leur
vie, qui est la réalisation de leur potentiel unique, ou encore l’allumage
éternel de leur « lumière » qui est unique.

À ce propos, on ne peut pas manquer de citer comme illustration
Thomas Edison, l’un des inventeurs les plus prolifiques de l’humanité -
et notamment inventeur de l’ampoule électrique. Alors qu’il avait neuf
ans, il rentra un jour de l'école avec une lettre pour sa mère. Sa mère
ouvrit la lettre, la lut silencieusement et dit à son fils qu’il y avait écrit :
« Votre fils est un génie. Cette école est trop petite pour lui et nous
n’avons pas d’assez bons enseignants pour l'instruire. Veuillez le faire
vous-même ».

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