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HISTOIRE
encore plus la paranoïa ambiante et le
groupe fut ainsi accusé d'avoir cherché à
enlever le roi. Ce complot était probable-
ment inexistant et le fruit de la paranoïa
des révolutionnaires, même si certains no-
bles ayant participé à cet événement s ’
engageront dans la contre-révolution com-
me par exemple Philippe Nicolas Marie de
Pâris (1763-1793 ) qui assassina le dé-
puté montagnard et régicide Lepeletier de
Saint-Fargeau (1760-1793 ) en 1793.
De son côté, une partie de la noblesse se la paranoïa ambiante et le groupe fut ainsi
sentit humiliée par le non-soutient du roi et accusé d'avoir cherché à enlever le roi. Ce
par les huées de la foule, au point que ce- complot était probablement inexistant et le
la poussa plus de nobles à franchir le pas fruit de la paranoïa des révolutionnaires,
de l'émigration et de l'opposition armée à même si certains nobles ayant participé à
la Révolution. Plusieurs centaines de no- cet événement s ’ engageront dans la
bles, constitués essentiellement d'anciens contre-révolution comme par exemple Phi-
officiers et d'anciens membres de l'admi- lippe Nicolas Marie de Pâris (1763-
nistration royale, se rassemblèrent alors 1793 ) qui assassina le député monta-
en armes au palais des Tuileries, où le roi gnard et régicide Lepeletier de Saint-
résidait depuis les journées d'octobre Fargeau (1760-1793) en 1793. De son
1789, dans le but de le protéger. Mais ce côté, une partie de la noblesse se sentit
dernier leur demanda de se disperser et humiliée par le non-soutient du roi et par
de déposer les armes, ce qu'ils firent les huées de la foule, au point que cela
avant d'être évacués sous les huées. Cet poussa plus de nobles à franchir le pas de
événement en tant que tel n ’ eut donc l'émigration et de l'opposition armée à la
que peu d'effet, mais il nourrit encore plus Révolution.
