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L’ANTIQUITE
Rites funéraires et l’au-delà :
• Extraction des viscères : le cerveau était
une science de l’éternité retiré par un crochet nasal ; les organes in-
La momification, perfectionnée au fil des dy- ternes conservés dans des vases canopes.
nasties, visait à préserver le corps pour l’éter- • Séchage au natron : les tissus étaient dés-
nité. Cependant, la variété des pratiques em- hydratés pendant 40 jours, processus variable
baumements, amulettes, textes funéraires dif- selon le statut social.
fère souvent d’une région à l’autre et rend • Amulettes et scarabées : introduits entre
l’étude de ces rites complexe. La chapelle fu- les bandelettes pour protéger chaque organe
néraire, les offrandes et les sorts inscrits sur (sceau d’Anubis, nœud d’Isis…).
les parois du tombeau témoignent d’une vision 2. Textes funéraires et formules magiques
de l’au-delà où le défunt joue un rôle actif. Les Les écrits gravés ou peints guidaient le défunt
« livres des morts » proposent un guide ésoté- à travers les dangers de l’au-delà.
rique pour franchir les douze portes du
royaume d’Osiris, mais plusieurs passages • Textes des pyramides : formules princières
restent obscurs. Approfondissement des rites réservées aux pharaons dès l’Ancien Empire.
funéraires de l’Égypte antique • Textes des cercueils : inscriptions sur les
cercueils des nobles du Moyen Empire.
Réponse directe • Livre des morts : papyrus peints pour tout
Les rites funéraires de l’Égypte antique for- individu aisé, rassemblant prières, formules de
maient un ensemble méticuleux de pratiques – protection et cavaliers contre les monstres.
momification, textes sacrés, offrandes, rituels 3. Architecture funéraire : tombeaux et dé-
magiques et architecture funéraire – destinées corations
à garantir la survie de l’âme et la renaissance Chaque tombeau devenait le sanctuaire per-
du défunt dans l’au-delà. manent du défunt, avec ses symboles et
1. Momification et préservation du corps scènes quotidiennes.
La momification visait à empêcher la putréfac-
• Mastabas et hypogées : chambres souter-
tion et à offrir un support intact à l’âme (ḫāt).
raines décorées de fresques représentant re-
pas, rituels agricoles et navigation sur le Nil.
• Pyramides et complexes funéraires : asso-
ciations de temples et de chaussées sacrées
pour relier vivants et morts.
• Façades et chapelles : niches pour recevoir
les offrandes et abriter la statue-ka, lien visible
avec le monde des vivants.
