Page 355 - Desastre Toxicomanie
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Documents annexés

                   jeunesse. En 2012, avec l’élection de monsieur François Hollande
                   à la présidence de la république, monsieur Étienne Apaire fut
                   remplacé par une juriste, Madame Danièle Jourdain-Meninger.
                      On retrouve Didier Jayle recyclé « professeur », pas moins, dans
                   une « chaire d’addictologie », créée pour lui, au Conservatoire
                   National des Arts et Métiers (CNAM). Ce ne sont sûrement pas
                   ses publications en cette discipline qui lui ont valu l’habilitation à
                   diriger des recherches (HDR) habituellement requise pour accéder
                   au professorat dans l’université française…, j’oubliais, il s’agit en
                   l’occurrence du CNAM.
                      Le temps passé depuis son passage à la MILDT, ne lui a pas
                   beaucoup appris sur le cannabis. En « se lâchant » aujourd’hui, il
                   confirme les procès d’intention que certains me reprochaient de
                   lui intenter.
                      Il porte un jugement sur le travail académique  «  Non,
                   l’Académie de médecine ne remplit pas sa mission » (se croit-il
                   habilité à définir ses missions ?) ; « sous l’influence de quelques
                   extrémistes elle lance des oukases inutiles dans un domaine qu’elle
                   connaît mal » (l’extrémiste est pour lui celui qui ne partage pas ses
                   convictions) ; l’Académie ne lance pas d’oukases, tels ceux qu’il
                   aurait dû, lui, exprimer, quand il était aux manettes de la MILDT.
                   L’Académie  exprime  des recommandations,  sagement  mûries,
                   émises  par  les  meilleurs  spécialistes  de  différentes disciplines
                   qu’elle  compte  en  son sein (pour ce  sujet  : pharmacologues,
                   toxicologues,  psychiatres, pédopsychiatres  et spécialistes  des
                   disciplines  médicales  concernées),  en se faisant  assister, le  cas
                   échéant, de spécialistes extérieurs à l’Académie.
                      «  l’Académie ne tient aucun compte de l’évolution de la
                   société ». Certes elle ne fait pas de suivisme, mais elle contribue
                   de son mieux, avec ses compétences, à éclairer et à prévenir les
                   faux pas que cette évolution peut comporter.
                      «  elle propose des solutions qui ont fait la preuve de leur
                   inefficacité  ». Encore  faudrait-il  que  ces solutions  aient  été
                   effectivement  mises en œuvre, mais ce n’est pas la présidence
                   Jayle qui s’y est essayée, ni d’autres avant ou après la sienne, d’où
                   la situation calamiteuse du cannabis dans notre pays.


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