Page 23 - Revue 6 Preuve_Neat

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Je meurs au long de ton corps
Je navigue en ton parfum

Je fouille tes recoins
O Amazone !

Le jour s’est propagé dans tes rainures
Zigzaguant dans ton ambiance

J’ai cloué tes mots par un long baiser
Ton regard a envahi mon espace

Décroché mon drapeau mes guenilles de citadin
Mes masques de combat

Qu’attends-tu de moi, Amazone ? – lui dis-je
M´enveloppant de ses eaux turbulentes

Yacumama yacumama yacumama ! – répétait-il

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Seigneur envahis et purifie ce corps
Malsain et dénigré

Je ne peux le changer pour un autre

Non plus l’emmener à l’abattoir
Le temps a ébréché son armure Seigneur
Tu le sais

Je te cherche depuis le jour où mes parents

Ont uni leur essence
Là tu me regardais

Depuis cette transparence
Là où habite

L’immortalité qui s’incarne
En os et en âme passagère du temps

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