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Territoires, santé, bien-être
61 édition 2018
L’artiicialisation des sols s’opère aux dépens des terres agricoles, «Le point sur» n°75, Commissariat général au développement durable, février 2011.
rajoutons une couche de matières organiques ». Le résultat, une production qui est loin d’être anecdotique. Depuis le début de l’expérimentation, la production a doublé. Aujourd’hui, elle est de 10 à 12 kilos par mètre carré. Pour rappel, en Île-de- France, selon les cultures, une production moyenne en agriculture classique à l’air libre de 7 à 10 kilos par mètre carré est considérée comme très bonne.
Des espaces végétalisés qui font du bien
« T4P », le substrat mis au point par AgroParisTech, est désormais utilisé dans plusieurs fermes urbaines, dont la ferme urbaine d’Aubervilliers ou les toits de la porte de la Chapelle. « T4P » pour « Toit parisien productif projet pilote», un substrat qui permet aux
citadins d’avoir des produits d’une grande fraîcheur. C’est l’un des multiples avantages d’une agriculture urbaine qui se développe à l’échelle mondiale, permettant une plus grande consommation de produits locaux. Alors que l’arti cialisation des sols a augmenté de 3% entre 2000 et 2006 en France , le plus souvent au détriment des espaces agricoles, l’urbanisation est souvent associée à un style alimentaire caractérisé par un accroissement
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© Sophie Knapp
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de la consommation de produits importés et de produits industriels transformés. Une alimentation trop riche énergéti- quement et trop pauvre sur le plan nutritionnel, avec des répercus- sions non négligeables pour la santé publique. Dans un contexte de mé ance
CHRISTINE AUBRY, INFATIGABLE AMBASSADRICE DE L’AGRICULTURE URBAINE